Les transformations du paysage des paiements constituent un bouleversement susceptible de présenter des opportunités et des risques pour tous les acteurs de la Monétique.
Quels sont les principaux drivers du marché sur lesquels il faut se concentrer pour valoriser le potentiel de savoir-faire, et consolider ou élargir ainsi le champ des perspectives de développement de l'activité ?
Une approche utilisée récemment lors d'une de nos missions en stratégie d'innovations paiement, est de s'efforcer d’extraire les tendances fortes de la diversité du paysage des paiements pour obtenir des lignes de raisonnement en mettant l’accent sur l'interconnexion de moyens de paiements.
L’extrême diversité des solutions, acteurs et configurations qui se mettent en place donne lieu à une « hybridation » générale des procédés.
Il faut s’attendre à ce que cette hybridation se développe de façon croissante, donnant lieu à des combinaisons inattendues.
Il importe donc de développer des stratégies permettant de rester « au centre » en jouant sur le fait que « tout se tient ».
En effet, certaines approches permettent de « cocher toutes les cases », c’est-à-dire de répondre à la fois à PSD2, GDPR, 3DS, eIDAS, ...
Sur cette base, il existe deux types d'opportunités.
Celles consistant à « suivre le mouvement », et à investir sur le vide de normalisation que crée la diversité des configurations :
Par exemple en travaillant sur les procédés des market places
Ou, sur l’exemple de l’Open Banking UK, en développant un « modèle de consentement » pour définir les best practices en matière de parcours client sur les mobiles (surtout quand les acteurs intervenant dans le parcours sont nombreux).